Bonjour !
l'autre jour j'écoutais l'album d'Hélène Ségara et j'ai été frappé par le fait
que dans d'assez nombreux succès de Joe, un même thème revenait, une sorte
d'amour contrarié, plus ou moins fini, et souvent à sens unique. L'un de ses
plus grands tubes, l' "été indien", évoque par exemple une femme aimée
dont le chanteur n'a plus de nouvelles. Dans "depuis l'année
dernière", sorte de pendant du "téléphone pleure", le chanteur se
promène seul dans la rue, et tente d'entrer en contact avec une de ses anciennes
amies, qui a depuis mis au monde un bébé (qui était de lui) mais qui ne souhaite
pas renouer ("tu préfères que je ne le voie pas, tu dis que tu t'en sors
très bien" disent les paroles).
Dans la remarquable chanson "salut!", JD se heurte à nouveau à une
femme qui a tourné la page de leur histoire... Et le même thème revient dans
"les jardins du Luxembourg", même si la fin de cette chanson évoque
une possibilité de reconquête alors que dans "salut!" le
chanteur-narrateur s'efface en douceur.
On pense évidemment aussi à "Emilie", "l'amour s'en va",
"siffler sur la colline"... Bien entendu, bien d'autres chansons
échappent totalement à cette thématique, beaucoup sont optimistes
("l'Amérique", "les Champs-élysées") voire un peu gaillardes
("Billy le bordelais").
Maintenant je me demande pourquoi ce thème de l'amoureux éconduit, d'histoires
d'amour malheureuses, revient si souvent chez Joe, pourtant indéniable
séducteur, et aimé du public et jamais démodé ni oublié...
Qu'en pensez-vous?
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