Dans les rues de Nice, Jules Dassin, Mélina Mercouri et Julie Dassin entre deux scènes de “la Promesse de l’aube” (d’après de Romain Gary) évoquent les brillants débuts de Joe Dassin à l’Olympia. En effet, Joe Dassin, avec ses “tubes”, “Aux Champs-Elysées”, “Ma bonne étoile”, etc., avec son lasso, son tango et son sourire, a gagné en un soir ses galons de vedette. |
Et pendant ce temps, Joe Dassin, le fils aîné de Jules, après avoir escaladé le hit parade durant l’été, s’installe en vedette à l’Olympia. Comme papa, il a roulé sa basse à travers le Nouveau Monde et exercé tous les métiers, mais, après avoir été professeur d’ethnologie, il s’est consacré à la chanson. S’inspirant d’abord du folk song qu’il avait beaucoup chanté en Amérique, il présente maintenant des compositions personnelles qui lui permettent de briller dans un show extrêmement séduisant : chant, guitare, danse et lasso. Il apparaît comme un véritable homme de music-hall qui a le goût du travail bien fait et qui est très fier d’être un bon arrtisan de la chanson qui ne doit rien à son papa.
Le soir de la première, Jules Dassin a vu le Tous-Paris acclamer son grand fils, et il s’est précipité dans la loge pour le féliciter et le serrer dans ses bras. |